OFF

Art, musique et conférences
sans électricité
Motel Campo, Genève

Il en faut peu pour être heureux. Baloo

Pour sa 17e édition, Mos Espa tire la prise. Un jeu simple, dont la seule règle est d’éteindre un maximum de machines, nous commençons par les téléphones que nous cachons dans nos chaussures, au vestiaire.

Sans électricité, la musique est moins forte, les soirées plus courtes, la carte de crédit ne fonctionne plus. Nous serons peut-être moins nombreu·se·xs, mais nous serons plus présent·e·s.

Pendant quelques jours, les artistes en résidence peaufinent leurs créations et ouvrent les portes de l’improvisation. Violons, guitares, marimba, banjos, corde et objets de percussion accompagnent chanteuses et danseurs dans une sarabande de transes en chaussettes, de conférences, de bières pas toujours fraîches, de transes en chaussettes et de cuisine crue. Prenez votre serviette et dans le sauna du jardin, rendez-vous-y nu·e·s.

Marion Neumann & Frédéric Post

Mos_Espa est un projet qui se vit pieds nus, en chaussettes, en pantoufles ou en basanes. Il vous sera demandé de laisser vos chaussures et votre téléphone au vestiaire. Pour cette édition sans électricité, les paiements par cartes de crédits ne seront pas possible, cash only.

Motel Campo
13 route des Jeunes
1227 Carouge / Genève
www.motelcampo.ch

 

Soundcloud Mos_Espa
Instagram mosespa

Direction :
Marion Neumann & Frédéric Post

Site internet :
Cécile + Roger

Mos_Espa est possible
grâce au soutien de :

Ville de Genève, Loterie Romande,
Association Inarema, Ville de Carouge,
Pro Helvetia, Fondation Oertli.

Hors programme et en mode spontané, on se réserve le droit de sessions extra-ball avec les artistes invité·e·s et les musicien·ne·s en résidence. On n’est pas des machines, alors cela sera selon le vent et selon l’envie.

Sous l’impulsion de Vincent Bertholet, cinq musicien·ne·s issu·e·s de différents groupes genevois se retrouvent autour d’un marimba et de quelques percussions afin d’expérimenter une musique sans électricité, dans une approche inspirée tant des musiques de transes électroniques que du post punk. Comme une tentative de faire danser dans un monde sans sound system.

Dorian Selmi (Orchestre Marcel Duchamp Tout Puissant)
Charlotte Mermoud (Maraudeur, Purpur Spytt)
Leoni Alther (Leoni Leoni)
Gabriel Valtchev (Orchestre Marcel Duchamp Tout Puissant, Ublo)
Vincent Bertholet (Hyperculte)

Envelopper, emmêler, nouer, dénouer pour rendre tangible l’invisible qui nous lie. En résidence à Mos Espa, la compagnie Onyrikon, présente Corde une création in progress. Pour ce voyage chorégraphique et musical, Beatriz Navarro (Mexico), Naoko Ishiwada (Tokyo), Dasha Sedova (Moscou) et Juri Cainero (Arzo), jouent avec 100 mètres de câble en chanvre et tissent leurs différentes racines pour visiter la complexité, la cruauté et la beauté de nos relations. Les musicien·ne·s en résidence vont s’en méler…

« Gianni Motti cherche à éveiller les consciences. Pour ce faire, il ne se pose aucune limite et multiplie les manières de procéder: revendication de phénomènes naturels, magie, campagne présidentielle, consultation psychologique, télépathie, usurpation d’identité, infiltration médiatique, etc. Si son travail est assimilé dans le monde de l’art, ses agissements, eux, s’infiltrent dans tous les secteurs de la société. (O.Kaeser) »

La philosophe Jeanne Guien travaille sur l’histoire de la société de consommation et s’interroge sur la manière de faire du renoncement un acte collectif. Que peut bien signifier « consommation », en dehors de notre modèle capitaliste ? Se demander de quoi l’on a « besoin » ouvre en effet sur l’infini. À quoi renoncer ?  Comment (re)faire du boycott une arme politique et collective ?

Comment débrancher le système pour redevenir sensibles ? Et si nous prenions la sobriété à revers. Nous sommes-nous déjà demandé tout ce à quoi nous avions dû renoncer au nom du progrès ? La chercheuse Anaïs Roesch nous éclaire un champ des possibles – peut-être que la sobriété ne serait pas une perte mais un enrichissement, une croissance en intensité et le chemin vers un nouvel idéal à créer.

Le collectif Primadelus crée des espaces éphémères invitant à l’exploration, et souvent avec des bambous. On se souvient du Bar perché à à Duplex, une installation en cartons à ramper et grimper sur plusieurs niveaux. On se rappelle aussi l’oasis-barge installée à BIG Biennale en 2023, un havre de paix et de hamacs sur le lac. Cette fois-ci, ils nous accueillent dans le jardin, pour un moment de bien-être sauna-cataplasme-de-boue-douche-froide. On prend sa serviette, i·elle·s s’occupent du reste.

  • OFF-H

  • sam 25 mai

  • 12.- / 15.– / 20.– à choix
    cash only

Hors programme et en mode spontané, on se réserve le droit de sessions extra-ball avec les artistes invité·e·s et les musicien·ne·s en résidence. On n’est pas des machines, alors cela sera selon le vent et selon l’envie.

Violoniste inspiré par les musiques traditionnelles occitanes et brésiliennes. Sylvain Rabourdin est passionné d’improvisation, il poursuit ce chemin à travers le jazz manouche, et s’intéresse aux musiques de John Zorn ou de Bill Frisell. En duo avec le multi-instrumentiste Juri Carneiro, c’est la porte ouverte à la chair de poule, aux oreilles qui frissonnent et aux jambes qui gigotent

Vidéo par Vincent Moon : https://vimeo.com/835597334/87c32fbf33

Un cow-boy joyeusement perdu en Europe au milieu d’une crise spirituelle révélatrice:

« Chaque moment de l’histoire sur terre est catalogué dans le compost de mon ADN. Mon souhait : m’ouvrir à cette corne d’abondance que nous offre la mémoire de notre cerveau archaïque, véritable cosmos du plaisir, sans le sur-filtrage habituel requis par les normes sociales. Je provoque les conditions où l’instinct devient moteur du mouvement. Je réclame l’improvisation comme urgence joyeuse, comme droit et rite, et la vie comme verbe. Je clame la beauté de l’accident, l’erreur brillante. Je réclame l’improvisation comme  LE plan, plus vital que n’importe quel plan. »

Lior Shoov ne fait pas de concerts, ni de démonstrations. Elle cultive son goût du risque et puise dans son intimité pour délivrer un acte artistique unique et insalissable. Bien sûr, l’improvisation se construit à partir d’instants choisis, de chansons composées, d’expériences instrumentales éprouvées, comme des alliés rassurants pour l’artiste et son public. Une musique de vie. Une vie de musique, dans le souffle. Qui inclut… et s’incline. Faire de la musique avec rien. Du rien avec tout. Une célébration de l’intime qui résonne avec l’instant, avec les gens, en vibration commune avec le monde du dedans et une création d’un cœur éphémère.

Educatrice sexuelle psychosomatique et artiste, Sharka Rey étudie les dynamiques de pouvoir, les émotions, les jeux et les identités. Dans les espaces sociaux, nous sommes tou·te·s des performeur·euse·s, mais en sommes-nous conscient·e·s ? Quels rôles choisissons-nous ? Lors de cette expérience collective, nous allons expérimenter la conscience de soi. Par la vulnérabilité d’une douce introspection, nous nous engageons à prendre soin de nous-mêmes et des autres en prêtant attention au moment présent. Jouons et laissons-nous surprendre ! Notre respiration est notre guide.

Les créations de Martina Lussi nous immergent dans de vastes paysages sonores, tantôt synthétiques et industriels, tantôt naturalistes et acoustiques, se jouant des rythmes et des matériaux, pour refléter un monde en dispersion. Pour répondre à l’invitation sans électricité, elle propose une expérience d’écoute guidée à la tombée de la nuit. Vous êtes invité·e·s à la suivre, pendant une trentaine de minutes, le temps d’une petite promenade…

Vous avez lu l’histoire de Robinson Crusoë ? Comment il vécut, comment il est mort ? Ça vous va plus, hein ? Vous en demandez encore ? Eh bien, écoutez l’histoire d’Epke Janssen. Alors voilà, Epke débarque sur une île. Elle est sauvage, mais pas trop hostile. C’est là qu’il décide de construire son château. Fait de corail et qu’on appellera Castel Chiflo.

Le collectif Primadelus crée des espaces éphémères invitant à l’exploration, et souvent avec des bambous. On se souvient du Bar perché à à Duplex, une installation en cartons à ramper et grimper sur plusieurs niveaux. On se rappelle aussi de l’oasis-barge installée à BIG Biennale en 2023, un havre de paix et de hamacs sur le lac. Cette fois, ils nous accueillent dans le jardin, pour un moment bien-être sauna-cataplasme-de-boue-douche-froide. On prend sa serviette, i·elle·s s’occupent du reste.

  • OFF-H

  • ven 24 mai

  • 18:3001:00

  • 12.- / 15.– / 20.– à choix
    cash only

Hors programme et en mode spontané, on se réserve le droit de sessions extra-ball avec les artistes invité·e·s et les musicien·ne·s en résidence. On n’est pas des machines, alors cela sera selon le vent et selon l’envie.

  • NEW!

  • jeu 23 mai

  • 21:30 concert

Moment fort de l’édition 2023, il n’aura pas fallu plus qu’un blackout pour révéler cette création en sourdine dans le cœur de quatre musiciens complices. Deux banjos, deux batteries, les peaux résonnent de concert pour une musique répétitive, entre pulsation brodée et entrelacs pulsés, une transe sonore pour donner libre cours aux danses, pirouettes, cabrioles et entrechats les plus enfiévrés.

Luc Müller – batterie
Cyril Yétérian – banjo
Cyril Bondi – batterie
Jonas Bernath – banjo

Le percussionniste et artiste Julian Sartorius donne aux sons des formes inédites. Ses motifs rythmiques précis et multicouches sont des excursions passionnées dans les sonorités cachées d’objets trouvés et d’instruments préparés, qui comblent le fossé entre les timbres organiques et le vocabulaire de la musique électronique et expérimentale. Pour OFF, il remplit son coffre de surprises et passe la première.

Quel espace d’échange entre l’expérience artistique et les pratiques nourricières ? Gestes paysans, traditions et pratiques énergétiques liées à la terre, transformation de la matière subtile, approche biodynamique… Comment ces correspondances nous aident à trouver une place parmi les êtres visibles et invisibles, les vivants et les morts ?

Le collectif Primadelus crée des espaces éphémères invitant à l’exploration, et souvent avec des bambous. On se souvient du Bar perché à à Duplex, une installation en cartons à ramper et grimper sur plusieurs niveaux. On se rappelle aussi l’oasis-barge installée à BIG Biennale en 2023, un havre de paix et de hamacs sur le lac. Cette fois-ci, ils nous accueillent dans le jardin, pour un moment de bien-être sauna-cataplasme-de-boue-douche-froide. On prend sa serviette, i·elle·s s’occupent du reste.

  • OFF-H

  • jeu 23 mai

  • 12.- / 15.– / 20.– à choix
    cash only

Comment réaliser une affiche sans ordinateur, ni imprimante, ni électricité ? Mathieu Christe sublime son rôle de graphiste et se met à la gravure sur bois. Associé à Fanny Kopp pour l’impression, c’est quelques jours à manipuler des rouleaux les mains dans l’encre, et quelques autres jours avec des courbatures… Les affiches sont dans la rue du 8 au 22 mai 2024 et la plaque de gravure originale est visible au Motel durant le festival.

La cuisine comme lieu de rencontres. Déshydratés, cuits, crus, transformés par le temps et les bactéries, les aliments restent vivants. Les plats de Maria del Pillar Jaramillo nous apprennent à déguster d’une manière sensible la finesse d’un brin d’herbe fermenté à la provocation épicée d’une inconnue. Acceptons son rendez-vous dans le jardin, autour du feu et de ses bocaux. Ici l’imperfection est parfaite, les goûts transforment ton corps et tes fantaisies…